Pendant quinze jours, Monika Ruiz-B, Liana Pérez et Sébastien Mariat, artistes résident.e.s à Buropolis, ont proposé au sein du même espace et durant les mêmes dates, une exposition monographique de leurs œuvres.
● Monika Ruiz-B – « REFLEJO »
C’est une introspection, à travers le visage portraituré sur une forme picturale ou photographique, d’une tentative d’exploration de l’intériorité humaine sans être certaine de parvenir à plonger réellement dans les méandres de l’esprit humain. Je pense souvent à cette réflexion de Giacometti: « et l’aventure, la grande aventure, c’est de voir surgir quelque chose d’inconnu, chaque jour, dans le même visage, c’est plus grand que tous les voyages autour du monde »
● Liana Pérez – « ANCRAGE »
« La distance nous mène à rechercher la proximité. Et dans la même distance, on se découvre soi-même et on trouve son identité.
Pendant ses deux années passées en France frappée par la crise sanitaire, l’artiste colombienne s’est confrontée à elle-même et à un certain vide spirituel, dont elle se sert comme référence pour développer son travail plastique.
Dans cette recherche de sens, elle rencontre ses racines, qui l’amènent à s’interroger sur la relation entre la terre et les êtres humains. Elle évoque ces derniers et imagine un univers empreint de nature pour nous rappeler la vie dans toutes ces dimensions.
De là, découle l’ancrage comme capacité d’adaptation et d’intégration. Il ne s’agit pas de renier le passé, mais de préserver ce qui lui est essentiel. »
● Sébastien Mariat – « 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐟𝐨𝐢𝐬, 𝐨𝐮̀ 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐞𝐬𝐭 𝐛𝐢𝐣𝐨𝐮 »
C’est un corps-à-corps paysagé, une fusion rêvée.
Il s’agit d’amener un autre regard, un affect au déchet jeté comme une écriture poétique au sol.
Un Après, l’apprêt histoire du déchet.
Nature morte, dessins, glanages, assemblages
Poursuite de ses recherches l’Art de Rien commencées en avril 2021 à Buropolis.