BEDS ARE BURNING

21 janvier au 4 février 2022
Vue de l exposition   BEDS ARE BURNING   Coline Casse  jan-f  v 2022  Buropolis  Marseille     Benjamin Orliange
Vue de l exposition   BEDS ARE BURNING   Coline Casse  jan-f  v 2022  Buropolis  Marseille     Benjamin Orliange
Vue de l exposition   BEDS ARE BURNING   Coline Casse  jan-f  v 2022  Buropolis  Marseille     Benjamin Orliange
Vue de l exposition   BEDS ARE BURNING   Coline Casse  jan-f  v 2022  Buropolis  Marseille     Benjamin Orliange
Vue de l exposition   BEDS ARE BURNING   Coline Casse  jan-f  v 2022  Buropolis  Marseille     Benjamin Orliange
Vue de l exposition   BEDS ARE BURNING   Coline Casse  jan-f  v 2022  Buropolis  Marseille     Benjamin Orliange
Vue de l exposition   BEDS ARE BURNING   Coline Casse  jan-f  v 2022  Buropolis  Marseille     Benjamin Orliange

Exposition monographique du travail de Coline Casse, artiste résidente à Buropolis. 

 

« BEDS ARE BURNING »

C’est ce titre d’une chanson rock et politique, au double message écologiste, qui a inspiré l’artiste peintre et écrivain Jérémy Liron pour sa préface au catalogue de l’exposition de sortie de résidence de Coline Casse à « Shakers-Lieux d’Effervescence », présentée en avril dernier au FAMC (Fonds d’Art Moderne et Contemporain) Montluçon en Auvergne. Ce nouvel accrochage à Buropolis présente un condensé de cette production de 7 mois, où un sentiment de solitude et d’urgence perce derrière les nuages de fumées impassibles.

La peinture à l’huile est le médium de prédilection de l’artiste, qui à la sortie de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Marseille s’est aussi formée aux techniques d’image cinématographique à Bruxelles. De retour à l’atelier, ses connaissances en direction photographique la poussent à davantage de mise en scène et de réalisme, l’impact du cinéma se fait sentir. D’autres explorations récentes dialoguent avec les peintures de grands formats : fusains et monotypes, où persiste le plaisir de faire remonter la lumière depuis de sombres contrastes, sur des images d’un quotidien intime empli de sa propre vacuité, ou au contraire dans des tragédies collectives, des incendies gigantesques.

« Chaque toile est une image de la catastrophe, non pas dans l’épisode violent que l’on y associe ordinairement, mais dans ce que son étymologie même décrit : la fin de la strophe, sa chute, l’endroit du retournement, de la sortie, du dénouement, de la résorption. Quelque chose que le terme cinématographique de « fade out », dans son lent glissé au noir, pourrait traduire : l’eau monterait doucement, la terre deviendrait de plus en plus sèche, le feu finirait de consommer tout ce qu’il avait rejoint, l’air serait de moins en moins respirable, le jour tomberait sur tout le sang bu… » 

The Time Has Come, extrait, Jérémy Liron, 2020, préface au catalogue de l’exposition « Basses Lumières » de Coline Casse au FAMC de Montluçon.